mardi 8 novembre 2011

Conditions élevage

Poulets de chair

 4 milliards de poulets de chair sont aujourd’hui élevés au sein de l’UE, dont 850 millions en France.10 millions de poulets sont ainsi tués chaque jour dans l’UE. Cette nouvelle enquête de la PMAF dévoile les conditions de vie particulièrement cruelles des poulets de chair dans les élevages intensifs français. Elle révèle comment la rapidité du taux de croissance des poulets mène à de douloureux troubles aux pattes et à une défaillance cardiaque, ainsi que la sévère surcharge des hangars à poulets.

Il y a quarante ans, le poulet était un mets réservé aux dimanches et aux
grandes occasions. Au fil du temps, son prix a connu une chute vertigineuse,
tandis que la consommation grimpait en flèche. Le poulet est devenu un plat
ordinaire, à bas prix. Les animaux, eux, le payent au prix fort…
Les poulets atteignent leur poids d’abattage à 6 semaines. Ce poulet ne vaudra
alors que quelques euros dans un supermarché. Pour produire une viande de
poulet bon marché pour le consommateur, les industriels ont recours à des
procédés de production intensifs.

La France est le plus gros producteur de poulets en Europe. 830 millions de
poulets sont produits chaque année en France. Des dizaines de millions meurent avant d’avoir atteint l’âge d’abattage de faim, de soif, de maladie ou de
défaillance cardiaque au cours de l’élevage, du ramassage et du transport.
A la sortie de l’oeuf, les poussins sont réunis en groupes, vaporisés de
traitements sanitaires et entassés dans des cageots, prêts à partir pour les
hangars d’engraissement.

Les animaux n’ont jamais accès à un parcours extérieur, ne voient jamais le
soleil. La litière devient vite exécrable, saturée d'excréments et dégage une forteodeur d’ammoniac.
A leur arrivée, la place ne manque pas. Mais à mesure qu’ils grandissent, ils se
retrouvent de plus en plus serrés les uns contre les autres, dans des hangars oùpeuvent être entassés de 10 000 à 100 000 animaux. On compte 15 à 24 pouletspar m2, et ces souches de poulets ont été génétiquement sélectionnées
pour grandir très vite.
 Sa croissance est beaucoup plus rapide, à mesure qu’il grandit et produit du blanc, de l’aile, ou de la cuisse.
Une croissance plus rapide permet à l’éleveur d’abattre ses oiseaux plus tôt, de
dépenser ainsi moins de nourriture, et ainsi de remplir son hangar plus
rapidement avec une autre fournée.

Mais prendre du poids aussi rapidement a des conséquences sur l’organisme. Le corps devient disproportionné et trop lourd pour les pattes, qui peuvent se
fracturer sous l’effet de la charge. Des milliers de poulets sont ainsi des infirmes
en souffrance lorsqu’ils atteignent leur poids d’abattage.
En été, la température des hangars augmente dangereusement, et les densités
des oiseaux sont maximales dans un air pollué par l’ammoniac que dégagent
leurs fientes. Boiteries, ampoules au bréchet, dermatites au pied, brûlures au
jarret et infections sont les conséquences directes de telles densités et des
rythmes de croissance élevés des souches de poulets utilisées pour la chair. Les poulets boiteux sont parfois incapables d’atteindre par eux-mêmes les
abreuvoirs, sans compter que les déplacement sont très difficiles dans un
environnement qui compte 24 poulets par m2....
Ainsi, plus d’un poulet sur cent meurt de défaillance cardiaque avant d’avoir
atteint l’âge d’abattage, qui est de 6 semaines.
Au même age, les statistiques indiquent même qu’il meurt six à sept fois
plus d’oiseaux dans ces élevages que dans les élevages de poules
pondeuses.
Quand l’heure est venue pour les poulets de chair d’aller à l’abattoir, des équipes vident très rapidement les élevages en attrapant dans chaque main 4 à 5 oiseaux suspendus la tête en bas. Les poulets sont tenus par une seule patte et sont souvent malmenés. Attraper ces oiseaux ainsi, provoque chez certains des luxations de la hanche. Ceci s’accompagne souvent de graves hémorragies et, dans le pire des cas, le fémur s’enfonce dans l’abdomen de l’oiseau.
Les abattoirs modernes tuent de 8 à 10 000 poulets à l’heure – ce qui représente la mort d’environ 170 oiseaux à la minute. A une telle vitesse il est difficile, voire impossible, d’assurer correctement le bien-être des animaux.
Généralement, les oiseaux sont suspendus la tête en bas à la chaîne d'abattage, source de souffrance supplémentaire.
Beaucoup ne sont pas étourdis correctement et reprennent conscience juste
avant ou après qu’on leur ait tranché la gorge. Certains échappent d’emblée au
bac destiné à l’étourdissement et sont totalement conscients lorsqu’ils se dirigent vers les lames automatiques.
De nombreux éleveurs souhaiteraient pouvoir améliorer les conditions d’élevage des poulets, leur accorder plus d’espace à l’air libre, leur fournir un abri, leur permettre de prendre des bains de poussière. De plus en plus de poulets ont la chance d’être élevés de cette façon, mais de nombreux éleveurs craignent que le grand public ne soit pas prêt à en payer le prix.
Environ 30% des poulets entiers vendus en France sont des poulets produits
sous le Label Rouge, un label qui existe depuis 1965. Les poulets produits sous
Label Rouge s’ébattent dans un environnement herbeux et planté d’arbres, qui
imite leur environnement forestier d’origine.


· En el campo de concentración de las gallinas

            Nosotras las gallinas ponedoras consumimos nuestra breve existencia en naves sin ventanas, en jaulas de grupo de hasta 8 pisos. 22 gallinas compartimos un metro cuadrado, el hedor es insoportable. A los 14 o 18 meses de campo de concentración de gallinas ya no tenemos el rendimiento de poner los huevos que se nos exige y vamos a parar a la olla de caldo. Casi una quinta parte de nosotras ni siquiera sobrevive este año y medio: morimos de estrés, de enfermedades infecciosas o de los huesos.

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