Production et problèmes

Exposé de notre travail

• Pourquoi produit-on?

• Pour nourrir les humains.

Dans l’agriculture, les hommes cultivent pour se nourrir. Nous devons cultiver pour vivre, nous en avons besoin. Mais on doit disposer d’une nourriture variée pour nos besoins énergétiques. La majeure source de nourriture au monde, c’est l’agriculture. On produit beaucoup de céréales qui servent à nourrir les hommes mais on doit élever aussi des animaux. On mange selon les goûts et les différents territoires, mais il y a déséquilibre alimentaire au sein de la population ce qui produit des inégalités.

• Pour nourrir les animaux.

Nous cultivons aussi pour les animaux. Les animaux se nourrissent de blé et de graines, mais aussi ils consomment beaucoup d’eau. Par contre ils ne produisent que de petites quantités de nourriture. Pour élever les animaux, on a besoin de cultiver en moyenne 7 kilos de végétaux pour pouvoir obtenir un kilo de viande ce qui nécessite beaucoup de terres. (64% des terres cultivables du monde servent à la production de viande /pâturage et fourrage).L’élevage des animaux pour notre nourriture provoque la déforestation (une trentaine d'hectares chaque minute). Notre consommation de viande est excessive.

• Pour l’industrie.

Aujourd’hui nous cultivons aussi pour l’industrie. On utilise les céréales, l’huile de palmiers pour être utilisés comme carburant, le bois pour la papeterie, les graines sont utilisées pour l'industrie de l'encre et de la peinture, les algues qui sont employés dans les secteurs de textile … Mais notre agriculture est doublement basée sur le pétrole car il est utilisé pour transporter la nourriture sur des distances énormes. Problèmes : des milliards de personnes dans le monde souffrent de malnutrition et on transforme les plantes alimentaires en carburant pour nos voitures. On transforme des pans entiers de forêt, ce qui entraîne la déforestation. Qu’allons nous faire, nourrir nos voitures et affamer les personnes et déforester la planète ?

• Pour l’argent.

Nous cultivons pour vendre et ainsi gagner de l’argent pour vivre. Les producteurs vendent les produits selon le prix imposé par le marché de l'offre et de la demande; si un produit ne se vend pas, il en produisent un autre. Cela dépend de ce que veulent les consommateurs. Mais c'est surtout l'industrie agro-alimentaire qui dirige les marchés et s'enrichit.

.

Résumé

En agriculture, on produit pour différentes raisons.
La plus importante c'est bien sûr pour NOURRIR LES HOMMES ,

Mais on produit en grande quantité aussi  pour NOURRIR LES ANIMAUX que nous consommerons après.(et il faut 7 kilos de céréales pour obtenir 1 kilo de viande, donc beaucoup d’espace. 2/3 des terres cultivables sont réservées à la nourriture des animaux)

On produit également POUR L'INDUSTRIE qui fabrique par exemple des agrocarburants à partir de végétaux …..donc pour nourrir nos voitures

Quelle que soit le type de production le but est de faire du commerce et GAGNER DE L'ARGENT :C'est avec la naissance de l'agriculture que le commerce est né.

Ana M, Javier G, Sofia G et María Emilia O
  

• Que produit-on surtout? 

On cultive des plantes telles que les céréales (riz, l’avoine, l’orge de seigle, le maïs et le blé) des fleurs, des fruits, les légumes (pois, tabac…), tubercule :  pommes de terres, l’ail les oignons, poireaux, asperge, artichaut.


Alors que plusieurs milliers d'espèces végétales ont été utilisées au cours de l'histoire pour l'alimentation humaine, mais on n'en cultive plus aujourd'hui que 150 à peu prés et pas plus de trois fournissent quelque 60 pour cent des calories et protéines tirées des plantes.

La diversité génétique utilisée en agriculture (les plantes dont nous nous nourrissons et les espèces sauvages apparentées)est en train de se perdre à une vitesse alarmante.

Tout juste neuf plantes cultivées (blé, riz, maïs, orge, sorgho/millet, pomme de terre, patate douce/igname, canne à sucre et soja) comptent pour plus de 75 pour cent dans la contribution du règne végétal à la satisfaction des besoins d'énergie humains.

Ce sont en effet les céréales qui sont cultivées en plus grande quantité. Une céréale est une plante cultivée principalement pour ses graines utilisées dans l'alimentation de l'Homme celle des animaux domestiques mais aussi et de plus en plus dans l'industrie. 

Parmi les céréales, les plus importants sont dans l'ordre:le maïs, le riz et le blé. viennent ensuite l'orge, le sorgho et le soja.

•  Le Maïs

Le maïs est une plante tropicale herbacée annuelle, largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même.  Surtout utilisé dans l’alimentation animale (2/3 de la production mondiale) il est utilisé pour nourrir les hommes (Afrique subsaharienne et Amérique latine) et enfin les industries agro-alimentaires, y compris pour la production d’éthanol comme agro-carburant.

 

• Le riz

Le riz est la deuxième céréale alimentaire produite dans le monde, soit de 21 000 kilos chaque seconde. Au niveau mondial, la consommation moyenne de riz par personne devrait atteindre 57,3 kg par an. Elément fondamental de l'alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, il est à la base de la cuisine asiatique, chinoise et indienne notamment.  

• Le blé

Le blé fait partie des trois grandes céréales avec le maïs et le riz. C'est, avec environ 600 millions de tonnes annuelles, la troisième par l'importance de la récolte mondiale et, avec le riz, la plus consommée par l'homme.Le blé est dans la civilisation occidentale et au Moyen-Orient, un composant central de l'alimentation humaine.

Le blé dur, très riche en gluten, est utilisé pour produire les semoules et les pâtes alimentaires ;

Le blé tendre ou froment, de beaucoup le plus important, est cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain.

• L'orge

L’orge est une des plus anciennes céréales cultivées. et occupe actuellement la quatrième place en termes de production et de surface cultivée. Seulement un tiers de l'orge est destiné à la consommation humaine (produit de base au Tibet) le reste servant principalement à la fabrication de la bière et du whisky.

• Le sorgho

Le sorgho est la cinquième plus importante céréale dans le monde, qu'il s'agisse du volume de la production ou des superficies cultivées. Les pays d'Afrique et d'Asie représentent plus de 95% de l'utilisation alimentaire totale de sorgho.

  

•  Le soja

7300 kilos de soja sont produits dans le monde chaque seconde. La production de soja a doublé au cours des 20 dernières années, atteignant quasiment les 230 millions de tonnes. Et cette tendance devrait se confirmer à l'avenir, puisqu'on estime que d'ici à 2020 la demande de soja devrait frôler les 300 millions de tonnes. La culture du soja,(dont plus de la moitié est génétiquement modifiée) qui est surtout utilisée pour la nourriture de notre bétail est la cause principale de la déforestation de l’Amazonie, qui a progressé de 70% au Brésil(10 000 km2 de forêt amazonienne sont déboisées chaque année).

En dehors des céréales, une autre graminée est cultivée en grande quantité à travers le monde.

• La canne à sucre

Avec l’intérêt porté aux biocarburants, la canne à sucre a le vent en poupe. Le bioéthanol, obtenu à partir du sucre ou de la plante entière, est déjà utilisé comme carburant dans certains pays, tel le Brésil, premier producteur de canne à sucre. Cette plante dévoile bien d’autres ressources : composants de médicaments, bioplastiques, utilisation de la bagasse pour l’énergie électrique, sans oublier les usages agroalimentaires (La production mondiale de sucre atteint 162 millions de tonnes et provient majoritairement (70%) de la canne à sucre) et les rhums

Résumé

On cultive DE TOUT, mais on produit principalement des CEREALES.

Et entre les céréales les plus importants sont :le blé, le riz et le maïs.

Le blé et le riz sont surtout consommés par l’homme.

Le maïs  est aussi cultivé pour l’homme mais surtout pour l’alimentation des animaux et aussi pour l’industrie (agrocarburants par exemple )

Il y a aussi les cultures de canne à sucre et de palmier à huile, très importantes pour fabriquer des agrocarburants.

Enfin, la pomme de terre est très cultivée car mondialement consommée par les hommes

Iciar A, Mario A,Maria A, Victoria B

• Quel types de production et quels problèmes? 

•  Agriculture Intensive :

Elle consiste à regrouper des terres agricoles ou forestières appartenant à un ou plusieurs propriétaires, mais divisées en nombreuses terres trop petites, ou trop éloignées. Son but, constituer des exploitations agricoles plus rationnelles (limitation des déplacements et transports) En utilisant des techniques plus modernes, et bien sûr, réduire les coûts d'exploitation. L’un des bons cotés de cette agriculture est qu’elle produit beaucoup et ne vend pas ses produits très cher, donc elle donne a manger à une grande partie de la planète, mais comme elle utilise principalement des machines, elle amène contrairement à ce qu’on croit, une création d’emploi minimale. Mais cette agriculture comporte aussi l’utilisation de certains pesticides qui sont mauvais pour la planète, et pour nous. Ce type d’agriculture pollue beaucoup l’air, l’eau, la terre. L’agriculture intensive a besoin de  beaucoup de place et pour gagner du terrain ravage des forêts entières ce qui, lié a l’utilisation de pesticides réduit fortement et discrètement la biodiversité.

• Agriculture raisonnée :

L'agriculture raisonnée  offre certaines garanties et redonnent à l'agriculture son utilisation basique : assurer les besoins et la sécurité alimentaire des populations mais en étant respectueux avec notre planète. Pour aider cette agriculture on utilise des composts habituellement naturels (ordures organiques etc…) Le reproche habituel à ce type d’agriculture est  qu’il n’y aucune norme, aucun contrôle, l’agriculture raisonnée se base que sur la confiance des consommateurs aux producteurs.

• Agriculture Durable :

L’agriculture durable répond aux attentes actuelles de la société : nourrir, préserver, employer.L'agriculteur engagé dans cette démarche produit selon les caractéristiques naturelles de ses sols, et recherche l'équilibre entre le sol, les plantes et les animaux sur son exploitation. La culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est interdite. Les aliments des animaux sont garantis non-OGM. Les produits chimiques sont limités . L'utilisation de pesticides réduite. L'agriculteur participe à la vie locale et au développement de son territoire.

•  Agriculture Vivrière:                                                                                                       

L’agriculture vivrière est un type d’agriculture qui sert a se nourrir soi-même et sa famille. Ses producteurs refusent habituellement l’utilisation de produits chimiques comme les pesticides. Ce type d’agriculture ne rapporte aucun bénéfice. C’est l’agriculture la plus ancienne est c’est celle qui est la plus utilisée dans les pays du sud et dans ceux où être agriculteur est une des principales ocupations familiales et non-professionelles.

• Agriculture biologique .

L’agriculture biologique  associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes,  

Elle nous garantit : Le respect de la réglementation et que l’aliment est issu de l’emploi d'engrais verts, lutte naturelle contre les parasites et utilisation très limitée de produits chimiques: de fertilisation, de traitement, de stockage et de conservation. Dans le cas de produits transformés, qu’ils soient composés de plus de 95 % d'ingrédients issus du mode de production biologique. Actuellement, ce type d'agriculture n'est pas "compétitif’’ avec l'agriculture intensive et ne le sera certainement jamais. Les aliments biologiques

•  L'agriculture OGM .

L’agriculture d'OGM est la culture de modification de gènes pour améliorer la plante, ou  l’animal physiquement, pour améliorer sa résistance aux conditions physiques, aux parasites (etc...).Il y a des  bons côtés comme, la création de nouvelles techniques de production, la création de nouveaux nutriments (etc…) Mes aussi des inconvenants comme la possible création de nouvelle allergies, la contamination d’insectes ou polinisateur qui pourraient les amener jusqu'à la mort ce qui entrainerait une production des végétaux traditionnels minimale. L’OGM permet aux agriculteurs de cultiver plus, mieux et en moins de temps mais il n’à pas été prouvé que l’OGM n’ait pas d’effets secondaires.

Résumé

Il y a différents types d’agriculture, chacun avec ses avantages et ses inconvénients

Ø      Dans certains pays, on pratique encore L’AGRICULTURE VIVRIERE, celle qui permet à une famille de se nourrir à peu prés correctement, donc d’éviter les problèmes de la faim. Mais peu de gens la pratiquent aujourd’hui.

Ø      Il y a aussi L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE. Elle nous garantit des produits sains, non dangereux pour notre santé, mais plus chers donc réservée à peu de personnes.

Ø      Autre type d’agriculture, L’AGRICULTURE DURABLE qui tient compte de la santé des hommes et aussi de l’environnement, en évitant par exemple l’emploie de pesticides, herbicides et autres produits chimiques. Mais elle est trop peu développée

Ø      Enfin et surtout, on pratique L’AGRICULTURE INTENSIVE. Elle est synonyme de grande production et de prix plus bas à la consommation.

 Problèmes liés à l'agriculture intensive.

L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important de pesticides et de produits chimiques , et qui cherche à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).
 
Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides...

Ce mode de production fragilise (voire met en péril) l'Environnement. De nombreux problèmes liés à l'utilisation massive des engrais commencent à voir le jour : pollution des eaux et des sols. Dans le monde les rendements sont différents en fonction des pratiques agricoles, des cultures du climat, etc.. Exemples de quantité moyenne de fertilisants utilisés par an :

• France : 240 kg par hectare de blé.
• Russie (1995) : 25 kg par hectare de blé.
•  USA : 257 kg par hectare de maïs.
• Tanzanie : 12 kg par hectare de maïs.
• Corée du Sud : 320 kg par hectare de riz.
• Cambodge : 4 kg par hectare de riz.
• Tadjikistan : 461 kg par hectare de coton.
• Bénin : 45 kg par hectare de coton.

Ainsi, en France, les rendements d'un hectare de blé n'ont pas cessé de croître au cours des derniers siècles

• On la critique toujours fortement, mais quelles raisons avons-nous ?

Qu’elle soit conventionnelle ou raisonnée elle est accusée à juste titre non seulement de porter atteinte à l'environnement par ses pollutions chimiques ainsi que par les dégradations des sols et du cadre paysager qu'elle occasionne (remembrement, responsable du ruissellement des eaux de pluies …), mais encore d'utiliser des procédés contestables de culture et d'élevage des animaux, à l'origine de scandales et d'un climat d'insécurité alimentaire.

•  Quels sont les problèmes occasionés par les produits  chimiques ?

Les agriculteurs sont amenés à utiliser des produits chimiques dans l’exercice de leur profession, notamment les produits de traitement des plantes, ou les produits de désinfection des bâtiments d’élevage, par exemple.

Les produits chimiques peuvent se présenter sous différentes formes : solide (poudre, granulés, fibres telles que l’amiante), liquide, gazeux.

L’utilisation des produits chimiques n’est jamais anodine, et il convient de les manipuler en observant des précautions élémentaires, liées aux caractéristiques de ces produits.

Problèmes regroupés de l'agriculture Intensive.

Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et cours d'eau souterrains.

Les eaux polluées par les substances chimiques et organiques utilisées dans l'agriculture intensive s'infiltrent dans le sol, ruissellent, pour atteindre les nappes phréatiques, les cours d'eau souterrains et les rivières avoisinantes.

Le traitement des eaux polluées par les nitrates et les produits phytosanitaires est très coûteux, et son efficacité est limitée. Le traitement des eaux ne peut pas anéantir toutes les substances chimiques ou organiques utilisées dans l'agriculture intensive, qui se retrouvent finalement dans l'environnement.


Puis se présante un autre probème auquel on ne pense pas souvent : comment a été élevé le biftec qui se trouve  à présent dans notre assiette ? 

Il pourrait pu être issu d'un èlevage biologique, en semi libertée mais normalement, il vient de grandes superficies d' agriculture Intensive. Làs-bas, sur ces grandes superficies, le betail est  élevé dans de très mauvaises conditions de vie ( trop froid trop chaud, toujours en contact physique avec ses congénères [etc...] )

•  Le pouvoir de multinationales

 Qui est monsanto?

Fondée en 1901, Monsanto est une entreprise multinationale dont le siège est situé aus ëtats-Unis. Elle est spécialisée dans les biotechnologies végétales.

Son nom est associé à celui des P.C.B et de l’agent orange massivement utilisé par l’armée américaine lors de la guerre du Viêt Nam . Ce défoliant chimique est responsable de plusieurs maladies chez les personnes exposées à cet herbicide. La stabilité de la dioxine entraîne que les habitants des régions touchées ont continué à être exposés après la fin des combats, occasionnant ainsi des cas de cancers ou de malformations à la naissance

 Un de ces produits les plus vendus, Rondup, un herbicide total

Monsanto est aussi un des principaux producteurs de semences génétiquement modifiées.

L'entreprise a fait et continue de faire l’objet d'enquêtes et d'actions en justice concernant à la fois les produits chimiques ou issus du génie génétique qu'elle met sur le marché et ses méthodes de lobbying. Elle est accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l'écosystème et de falsifier les résultats d'enquêtes scientifiques

Le scandale Monsanto:

Aujourd'hui, cette multinationale vient de mettre au point un maïs génétiquement modifié le MON863 qu'ils introduisent contre notre volonté dans nos champs et bientôt nos assiettes.
En effet, il a été démontré par Monsanto même que les rats subissaient de graves lésions après s'être nourris de ce maïs OGM.
Mais les rapports ont occulté ce point lors des commissions.
L'organisme français chargé de la surveillance alimentaire a avoué s'être fait duper sous la pression du lobby, ainsi la Communauté Européenne vient d'accepter ce maïs.

Durant la guerre du Viêt-Nam, Monsanto s'est enrichi massivement par la fabrication du tristement célèbre défoliant dit Agent Orange. Plus de 4 millions de personnes en ont été victimes. Ses effets sont encore ressentis aujourd'hui, et ce pour des dizaines d'années encore.

Plus d'infos :

·  Collectif Viêt-Nam dioxine

·  Reportage sur les effets de l'agent orange

·  Au Viêt-Nam, l'agent orange tue encore, article du Monde Diplomatique

·  Article de corpwatch.org (en anglais)

·  Agent Orange, les oubliés de l'apocalypse : Un dossier (magazine PDF) de 40 pages sur les victimes de l'agent orange, par des étudiant-es de l'ESJ de Lille

·  Un article d'indymedia sur l'illégalité de l'agent orange

Résumé

Mais cette agriculture intensive pose de nombreux PROBLEMES   (Gizane)

Des problèmes sur la SANTE,      sur l’ENVIRONNEMENT,       sur la BIODIVERSITE         sur les INEGALITES et la faim dans le monde.

Et nous allons vous  expliquer pourquoi.

Ø      Afin de produire plus et de protéger les cultures contre les maladies, on utilise des quantités de plus en plus grandes de pesticides, herbicides et autres produits chimiques. Ce qui bien sûr est mauvais pour notre santé et pour l’environnement.

Ø      Afin de produire plus vite, on pratique la monoculture. C’est à dire que l’agriculteur ne produit plus qu’un seul produit en grande quantité, par exemple le maïs, ce qui entraîne le remembrement et c’est mauvais pour la biodiversité car il y a destruction des écosystèmes.

Ø      Afin d’obtenir des plantes résistantes aux maladies, mais aussi des plantes qui produisent plus, on fait appel aux O.G.M. Ces organismes génétiquement modifiés sont dangereux pour notre santé et détruisent la biodiversité par la pollinisation par exemple.

Les grandes industries agro-alimentaires sont tellement puissantes financièrement, qu’elles pratiquent le Lobby, c’est à dire qu’elles imposent leurs règles et leurs produits aux pouvoirs politiques.

Gizane F, June A, Margarita C, Pol D, Aitor F.

• Utilisation de l'eau dans l'agriculture.

L'agriculture est de loin le premier utilisateur de l'eau, absorbant quelques 70% de la consommation totale. Les usages industriels et domestique ne représentent que 20% et 10% seulement de la consommation totale de l'eau.


Il faut 3 000 litres d'eau pour produire la ration alimentaire quotidienne d'un être humain. Cette consommation est essentiellement le fait de l'agriculture irriguée, qui occupe environ 17 % des terres cultivées mais assure 40 % de la production agricole mondiale. Pour cette raison, l’agriculture est le premier secteur de consommation d’eau. Si l'agriculture n'améliore pas sa façon d'utiliser l'eau, la demande mondiale pour ce secteur passera, selon toute probabilité, de 70% à 90% de la consommation totale

• Il faut en effet 800 à 4 000 litres d’eau pour produire un kilo de blé et 2 000 à 16 000 litres d’eau pour produire la même quantité de viande de boeuf.

• On estime que le consommateur chinois, qui mangeait 20 kg de viande en 1985, dévorera plus de 50 kg en 2012.  Or il faut 1 000 litres d’eau pour produire 1 kg de céréales. Cela signifie qu’il faudra 390 km3 d’eau supplémentaires pour couvrir ces nouveaux besoins.

On pense souvent que les pays développés sont riches en eau, et que les agriculteurs s’y préoccupent peu de questions de gestion ou de qualité de l’eau. Pourtant, l’accroissement de cultures et d’élevages exigeants en eau appauvrit les ressources en eau, y compris dans les pays les plus riches. Ainsi, depuis plusieurs années, le taux de consommation dans l’irrigation agricole est supérieure au taux de recharge des nappes souterraines aux Etats-Unis et en France. D’autre part, la surexploitation des ressources en eau et la pollution de ces dernières a dégradé certains écosystèmes aquatiques, nuisant ainsi aux activités de pêche de loisir ou commerciale.

•  Agriculture et pollution des eaux

La pollution de l'eau par l'agriculture s'explique essentiellement par deux facteurs : la diffusion des pesticides et engrais chimiques et l'épandage. L'épandage est une pratique très ancienne dont les effets néfastes se font aujourd'hui sentir en Bretagne en raison de l'importance de l'élevage porcin. Il consiste en l'aspersion du lisier sur les terres cultivées. Ce dernier enrichit la terre en azote et fait donc office d'engrais. Lessivé par les eaux pluviales, on le retrouve sous forme de nitrate dans les cours d'eau. Cette concentration a pour conséquence de rendre l'eau impropre à la consommation et de favoriser la croissance d'algues dénaturant les paysages et favorisant l'eutrophisation des rivières.

• Les algues vertes en Bretagne

Pourquoi ce phénomène des algues vertes est-il particulièrement présent en Bretagne?

De nombreuses baies en Bretagne réunissent toutes les conditions nécessaires -la chaleur, l'eau transparente et le sable fin- pour la prolifération des algues vertes. De plus, la Bretagne est une région pilote en matière d'agriculture. Une activité dont l'industrialisation a augmenté massivement la teneur en nitrates des sols et des cours d'eau, un engrais qui a favorisé la multiplication des algues vertes.  

Lorsque les algues vertes pourrissent et se décomposent, elles dégagent beaucoup de sulfure d'hydrogène, un gaz nocif dont l'inhalation provoque des intoxications aiguës qui peuvent être mortelles

Résumé

Pour obtenir de bonnes cultures, il faut de l’eau, beaucoup d’eau.(2.000 litres pour 1 kilo de blé, 10.000 litres pour 1 kilo de viande)

Et les réserves d’eau s’épuisent, et le désert avance, m^me ici en Espagne.

La pollution de l’eau s’explique surtout par deux raisons

Ø      L’utilisation intensive de pesticides et engrais chimiques.

Ø      L’épandage de lisier (excréments des animaux) sur les terres cultivées

En Bretagne par exemple où l’élevage porcin est très important,  l’épandage a provoqué que les eaux sont impropres à la consommation. Il a aussi provoqué la croissance d’algues vertes. Et ces algues vertes, lorsqu’elles pourrissent et se décomposent  dégagent un gaz nocif qui peut être  mortel

Donc, problèmes sur la santé et sur l’environnement

Victoria .B, Mario.A, Iciar.A, Eduardo.A, María.A

• Diminution des terres cultivables.

• La diminution des terres cultivables

Seulement le 10 % de la surface terrestre est cultivable, ce qui représente 1,4 milliard d'hectares répartis sur tous les continents. Ces surfaces agricoles sont de moins en moins fertiles pour différentes raisons : l’urbanisation intensive, l’épuisement de la productivité, le prélèvement d'eau excessif avec un épuisement de la ressource en eau, la lutte contre la désertification, le surpâturage (le 64% des terres cultivables cultivées servent à la production de viande, pâturage et fourage), la déforestation, l’avancée des déserts et érosion des sols.

• La perte des terres cultivables

Dans le monde, le 36% des terres cultivables sont cultivées ce qui représente 1,5 millard hectares. Mais par contre il y a 2,7 millard hectares qui ne sont pas cultivées, c’est à dire le 64% de toutes les terres cultivables du monde !

La surface rendue inexploitable est de 0,63 hectares par seconde, soit 20 millions d'hectares par an. Les sols dégradés du fait de l'érosion représentent presque toute la superficie de la Grande Bretagne !

•  La déforestation

La déforestation est l'action de déboisement et de défrichement de surfaces forestières, sans préoccupation du renouvellement de ces forêts (environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre, soit 1 terrain de football toutes les quinze secondes). Les forêts primaires sont détruites principalement: pour étendre les surfaces agricoles, afin de développer des cultures, pour l'élevage industriel , pour l'exploitation des ressources minières du sous-sol, pour l'exploitation des essences forestières et pour l'urbanisation. Mais c'est surtout par les plantations de palmier à huile et de canne à sucre qui serviront à fabriquer des agrocarburants, nécessaires aux pays industrialisés. Entre 1985 et 2000 la plantation de palmiers à huile pour les agrocarburants a été responsable de 87% de la déforestation dans certains pays. Ce sont donc les agrocarburants qui aggravent  la déforestation et appauvrissement  la biodiversité. Et on veut nous faire croire que c'est une solution écologique!

• Les problèmes

L’augmentation de la production de nourriture par hectare de terre ne va pas de pair avec l’augmentation de la population, qui  aujourd'hui est estimée à 7 milliards d'habitants. La planète n’a plus de terres cultivables ni d’eau douce en réserve. En conséquence, la surface de terre cultivable par personne a diminué plus que de moitié depuis 1960, et la production par personne de céréales (la nourriture de base )est en baisse partout dans le monde depuis 20 ans. La population mondiale va continuer à augmenter pour atteindre plus de 9 milliards d'habitants en 2050. Comment nourrir toujours plus de bouches avec des terres de moins en moins productives ? C'est le véritable défi de notre siècle.

• Terres a vendre

La crise alimentaire et financière de 2008 a provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde. Plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Ces achats se font la plupart du temps sans tenir compte de l’avis des populations locales. Des industriels, des financiers, et même des gouvernements de pays riches cherchent à produire, voire à délocaliser leur agriculture dans les pays pauvres, les pays du Sud. Ces mêmes pays qui parfois n’arrivent pas à nourrir leur propre population

Depuis toujours les plus pauvres cultivaient sur des petites terres qu’ils possédaient pour nourrir leur famille et paître leur bétail. Ses terres ont été enlevées par la force sans demander leur avis. Les petits paysans ont été donc obligés de partir ailleurs, et dans beaucoup de cas cela les a forcé à abandonner leurs familles car ils ne pouvaient nourrir personne

Résumé

Tous les problèmes sur l’environnement, provoquent la PERTE DE TERRES CULTIVABLES  qui s’épuisent, avec l’érosion des sols et la disparition des ressources en eau.

Ø      Ce qui entraîne à une déforestation abusive dans le pays du Sud (1 hectare de forêt disparaît toutes les 15 secondes) En Amazonie et en Asie surtout.

Ø      Autre problème, les pays riches incapables de nourrir leurs propre population achètent des terres aux pays pauvres où les problèmes de faim font des ravages. Et les problèmes s’amplifient avec l'augmentation de la population, qui est estimée a 9 milliards en 2050. Comment les nourrir?

• Pour bien comprendre ce problème :

.

Qu'arrive-t-il avec l'achat des terres cultivables, qui est lié avec l'augmentation de la population?

Avec la crise alimentaire et financière de 2008, les pays du Nord ont cherché à acheter des terres cultivables, car ils n'ont pas assez pour nourrir tous ces habitants qui sont de plus en plus nombreux. Ils sont donc allés vers les pays du Sud, qui n'arrivent pas à nourrir leur propre population. Les pays pauvres qui ont besoin de l'argent, on vendu leurs terres au pays riches, pour produire surtout des aliments pour les animaux et les voitures.

 Les petits paysans, qui depuis toujours travaillaient sur ces terres, pour nourrir leur famille, doivent les quitter et partir dans les grandes villes à la recherche d’un travail qu’ils ne trouvent pas et s’accumulent dans des bidonvilles où la pauvreté est extrème

.Et tout ça pour que nous, pays riches puissions consommer plus et moins cher. Pendant ce temps, 1 milliard de personnes qui souffre de faim.

Ana M, Lorea N, Sofia G, Javier G et María Emilia O